Même en cas de catastrophe les règles doivent être respectées

Même en cas de catastrophe les règles doivent être respectées

Les inondations tragiques qui ont frappé notre pays l'été dernier sont encore fraîches dans l'esprit de nombreuses personnes. En raison des pluies abondantes et prolongées, de nombreuses maisons, rues et parkings ont été complètement inondés. En outre, un nombre considérable de voitures ont été gravement endommagées. Cependant, le nombre exact reste un mystère à ce jour.

Évaluation par des experts automobiles

L'union professionnelle belge des experts en automobile (UPEX) a établi des critères pour déclarer un véhicule endommagé comme une perte totale "technique" ou "économique". Dans le premier cas, cela signifie qu'un véhicule n'est plus réparable pour des raisons de sécurité. Dans le second cas, cela signifie que les coûts de réparation sont supérieurs à la valeur résiduelle du véhicule à ce moment-là.

La définition actuelle définit une perte totale technique comme un véhicule qui a été sous l'eau pendant "un certain temps". Febelauto plaide, par analogie avec la France, pour une interprétation sans équivoque, sans autre détermination de temps. Cela signifie que lorsque l'eau est montée jusqu'aux sièges, le véhicule doit être immédiatement déclaré techniquement perdu.

Réseau agréé de centres de dépollution

Légalement, les véhicules en perte totale technique sont considérés comme des véhicules hors d’usage, et donc par définition comme des déchets dangereux.

En Belgique, il existe actuellement 113 centres de dépollution agréés par les autorités. Seules ces entreprises peuvent délivrer un certificat officiel de destruction et garantir que les véhicules sont traités et recyclés conformément à toutes les normes environnementales légales.

Le vol des vautours

Malheureusement, lorsque des catastrophes de cette ampleur se produisent, il existe toujours des sociétés non autorisées ou des personnes peu scrupuleuses qui achètent ces véhicules directement au propriétaire pour les revendre ensuite sur le marché de l'occasion ou les exporter à l'étranger. Ces pratiques (d'exportation) sont contraires à toutes les réglementations européennes et doivent donc être découragées dans le cadre de la protection des consommateurs.

A l’impossible nul n’est tenu

Febelauto à la rescousse

C'est pourquoi, en août, Febelauto a lancé un appel urgent aux différentes autorités régionales et fédérales, ainsi qu'à Assuralia, l'association professionnelle représentant les compagnies d'assurance, et à l'UPEX, l'institut des experts automobiles, pour qu'ils prennent les mesures nécessaires afin d'éviter les dérives dans la gestion de ces véhicules hors d'usage et les abus. A l’impossible nul n’est tenu…